[Manga] CANDY♥CANDY
CANDY♥CANDY est un manga écrit par Mizuki Kyōko et illustré par Igarashi Yumiko. Le premier des neuf volumes est sorti le 2 octobre 1975 aux éditions KODANSHA dans la collection KC nakayoshi. Le manga avait été pré-publié à partir d’avril 1975 dans le magazine mensuel NAKAYOSHI des éditions KODANSHA.
Au pays de Candy
L’histoire se déroule au début du vingtième siècle aux États-Unis et en Angleterre. À la manière d’un roman d’apprentissage, on suit la vie de Candice White surnommée Candy, de son enfance au passage à la vie d’adulte. Candy est une petite fille vive et enjouée qui vit dans un orphelinat près du lac Michigan : la maison de Pony. Elle y vit avec son amie du même âge, la calme et douce Annie. Mais un jour, Annie est adoptée par une riche famille. Les deux fillettes s’écrivent quelques temps jusqu’à ce qu’Annie mette fin à cette correspondance afin de cacher ses origines. Candy, attristée, s’en va pleurer sur une colline proche de son orphelinat, la colline de Pony, et y fait la rencontre d’un jeune garçon vêtu d’un kilt qui lui adresse la parole avant de disparaître, laissant une insigne derrière lui. Il devient pour Candy, qui aspire à le revoir, le prince de la colline. À l’âge de douze ans, Candy est à son tour adoptée par une riche famille : la famille Lagan. Cependant, elle n’en devient pas un membre mais seulement la demoiselle de compagnie d’Eliza Lagan, la fille de la famille. Candy ne s’entend ni avec Eliza, ni avec son frère Neil et ces deux-là ne manquent jamais une occasion de tourmenter Candy. Un jour, victime d’une énième méchanceté de la part des enfants Lagan, Candy part en pleurant et se retrouve devant un jardin de roses…
On va s’arrêter là pour l’histoire de ce manga dont tout le monde connaît l’intrigue, de toute façon. Je trouve que c’est une belle histoire. C’est triste et comique à la fois, parfois frustrant mais jamais puéril. Les personnages sont vraiment attachants et magnifiquement dessinés par Igarashi Yumiko.
Il y a des méchants et des gentils
Tout au long de sa vie, Candy rencontre de nombreuses personnes. On ne va parler ici que des personnages principaux c’est-à-dire Candy, bien sûr, Albert-san, Anthony Brown, Terrius G. Grandchester, Alistair Cornwell, Archibald Cornwell, Annie Brighton et Patricia O’Brien. On laisse de côté les antagonistes. Candice White Ardley est une orpheline innocente et garçon manqué. Même maltraitée par la famille Lagan ou malmenée par la vie, Candy reste forte et regarde toujours vers l’avenir. Albert (c’est ainsi qu’il se présente) est un garçon qui soutient et protège Candy dans l’ombre tel un chevalier servant. C’est un homme libre qui voyage avec ses animaux mais il est toujours près de Candy lorsqu’elle traverse un moment difficile. Anthony Brown est un membre du clan Ardlay qui ressemble comme deux gouttes d’eau au prince de la colline. Candy le rencontre alors qu’elle vit chez les Lagan et ils finissent par avoir énormément d’affection l’un pour l’autre. Terrius G. Grandchester, surnommé Terry, est l’amoureux de Candy. C’est un garçon sombre, fils d’un aristocrate anglais et d’une actrice populaire à Broadway, qui a grandi en pensant que ses parents ne l’aimaient pas. Alistair Cornwell, dit Stair, et Archibald Cornwell, dit Archie, sont aussi des membres du clan Ardlay. Alistair aime les inventions et passe son temps à créer des choses plutôt uniques qui finissent toujours par se casser. Archibald, lui, préfère la mode aux inventions mais malgré leurs différences, les deux frères s’entendent bien. Annie Brighton est l’amie d’enfance de Candy. C’est une fille calme et gentille, toujours bien habillée. Elle est adoptée à l’âge de six ans par la famille Brighton. Patricia O’Brien, surnommée Patty, est une jeune anglaise qui devient la première amie de Candy dans son école londonienne.
On s’amuse, on pleure, on rit
L’histoire de Candy est pleine de rebondissements et d’imprévus, parfois heureux, souvent malheureux. Le personnage de Candy force le respect et l’admiration. Aucun des autres personnages ne laisse indifférent, tous sont vraiment attachants. Certains d’entre eux disparaissent prématurément (accident de cheval, Première Guerre mondiale…) et c’est ce qui me touche le plus dans l’histoire. J’ai aussi été sensible aux sentiments (parfois complexes) qui changent avec le temps. J’aime la fin ouverte qui, à l’époque, laissaient peut-être présager une suite mais un procès opposant la scénariste Mizuki Kyōko à l’illustratrice Igarashi Yumiko a coupé court à toute initiative de ce genre. Je ne sais pas si c’est dommage ou si ça vaut mieux ainsi. Ce que je sais, c’est que j’aime le scénario de Mizuki Kyōko et les dessins d’Igarashi Yumiko. Le style de cette dernière est facilement reconnaissable (les yeux chargés, le large sourire de forme triangulaire…) mais je ne m’attendais pas à tant de dessins humoristiques. L’expression du visage perplexe de Candy m’a bien fait rire. En revanche, au début, les expressions espiègles que peuvent arborer certains personnages comme Lane-sensei m’ont paru décalées et même un peu idiotes. Je trouvais que ça n’allait pas avec l’atmosphère du manga et puis finalement, je m’y suis habituée.
Pour conclure, je ne sais pas si CANDY♥CANDY est un manga difficile à trouver mais si vous en avez l’occasion, lisez-le : vous ne serez pas déçu. Même si vous avez des préjugés, même si vous pensez que c’est bête et naïf, donnez-lui une chance et vous aurez une bonne surprise.
3 réponses
[…] CANDY♥CANDY est une série TV réalisée par Imazawa Tetsuo et Shidara Hiroshi. Produite par Nihon Educational Television (devenue TV Asahi), Asahi tsūshinsha (devenue ASATSU-DK) et Tōei Dōga (devenue TŌEI ANIMATION), la série fut diffusée pour la première fois au Japon le 1 octobre 1976. CANDY♥CANDY compte 115 épisodes d’une vingtaine de minutes. Cet anime est l’adaptation du manga de Mizuki Kyōko et Igarashi Yumiko, CANDY♥CANDY. […]
[…] pas ce personnage, ni sa relation avec Georgie. Je tâcherai de ne pas trop comparer Georgie! à CANDY♥CANDY mais disons qu’on retrouve dans Georgie! ce mélange de drame et de comique que j’aime […]
[…] je reconnais qu’il est bien développé. Je tâcherai de ne pas trop comparer Georgie! à CANDY♥CANDY (car je trouve que les histoires de Candy et de Georgie sont bien trop différentes pour pouvoir […]