[PlayStation 2] Fushigi Yūgi Suzaku Ibun
Fushigi Yūgi Suzaku Ibun est un jeu développé par DESIGN FACTORY et édité par IDEA FACTORY. Ce jeu de romance, sorti au Japon le 29 mai 2008 sur PlayStation 2 est une adaptation du manga Fushigi Yūgi. Il s’agit du douzième titre du label Otomate.
Madoka et Misaki

Menu du jeu.
Vous rêviez d’être à la place de Miaka ? Otomate l’a fait ! Vous incarnez donc Ōtori Madoka et avec votre meilleure amie, Himuro Misaki, vous trouvez un livre à la bibliothèque qui vous aspire dans un monde qui ressemble à la Chine ancienne. Vous vous trouvez rapidement en danger et Misaki vous ordonne de vous enfuir. Vous obtempérez et rencontrez Tamahome qui vous tire d’un mauvais pas. Misaki, elle, disparaît et, vous le savez, à votre prochaine rencontre, elle ne sera plus votre amie. Mais c’est bien le dernier de vos soucis puisque vous avez les sept guerriers célestes de Suzaku à conquérir. Si vous avez toujours préféré Hotohori ou Nuriko à Tamahome, c’est le moment d’en profiter.
Guerriers célestes

La scène du lac dans la route de Tamahome.
Les personnages du manga sont tous présents. Vous retrouverez donc les sept guerriers célestes de Suzaku (Tamahome, Hotohori, Nuriko, Chichiri, Tasuki, Mitsukake et Chiriko) qui sont tous des cœurs à prendre (on reviendra là-dessus). Les sept guerriers célestes de Seiryū (Nakago, Tomo, Soi, Ashitare, Miboshi, Amiboshi et Suboshi) sont évidemment là eux-aussi mais ne sont pas d’amoureux potentiels. Dommage dans le cas d’Amiboshi (on reviendra là-dessus aussi). Et comme le jeu est fidèle aux grandes lignes de l’histoire originale, vous croiserez également Hikitsu et Tomite, les guerriers célestes de Genbu, et Tatara, le guerrier céleste de Byakko.
Un fol espoir

Nuriko et Chichiri.
Les sept guerriers célestes de Suzaku ont donc chacun leur route avec deux fins : une dans le monde Madoka et une dans le monde du Jishin tenchi sho. En suivant la route de Tamahome vous revivez évidemment l’histoire du manga. L’intrigue est un peu allégée mais les événements principaux sont là.
Hotohori, Nuriko, Mitsukake et Chichiko connaissent de tristes fins dans l’histoire originale. Si vous suivez leurs routes, une petite entorse au scénario leurs permettra d’avoir la vie sauve. Pour Hotohori, Nuriko et Tasuki, pas grand-chose à déplorer, donc. Là où c’est devenu gênant, c’est dans les routes de Chichiri, Mitsukake et Chiriko.
Pour Chichiri et Mitsukake, sans même parler de la différence d’âge, le problème à mes yeux c’est que ces deux garçons ont connu l’amour. Dans les deux cas ça s’est mal terminé et ils sont célibataires certes mais j’ai trouvé peu crédible de les voir tomber amoureux de Madoka aussi facilement. Et puis ce sont des personnages qui se prêtent mal à la romance, je trouve.
Et enfin Chiriko. Là aussi, il y a un problème. D’abord l’âge de Chiriko : suivre une route pour vivre une romance avec un garçon de 13 ans ne m’amuse évidemment pas du tout. J’avais donc un fol espoir : je pensais qu’en suivant sa route, il serait possible d’avoir une romance avec Amiboshi. Ça n’a pas été le cas.
CG peu nombreuses

Tasuki et Mitsukake.
Le character design n’est pas celui du manga (seize ans se sont écoulés entre la sortie du premier volume de Fushigi Yūgi et ce jeu) mais est bien celui de Watase Yū. C’est d’ailleurs le même que celui de Fushigi Yūgi Genbu Kaiden Gaiden Kagami no miko. La comparaison avec ce premier jeu s’arrête au character design : Fushigi Yūgi Suzaku Ibun offre de bien meilleurs décors et chaque personnage porte la même tenue que dans le manga. Même les original chara, Madoka et Misaki, sont assez jolies. J’ai trouvé les CG peu nombreuses et assez décevantes, surtout pour Tamahome, mais il y en avait de drôles et belles chez Hotohori, Nuriko et même Chichiri. Celles de Mitsukake et Chiriko m’ont particulièrement déplues mais heureusement, pas de bisou entre Madoka et Chiriko. Pour les fans de Nakago, ne vous fatiguez pas, il n’y a pas une seule CG du guerrier de Seiryū.
Gros casting

Hotohori et Chiriko.
Au niveau musique et doublage, c’est encore quelques déceptions. J’aurais dû me douter qu’il y avait quelque chose quand j’ai entendu l’opening theme, Discovery, interprété par Miyano Mamoru. C’est en effet, ce dernier qui double Tamahome à la place de Midorikawa Hikaru. J’aime énormément Miyano Mamoru mais là, trop habituée à la voix de Midorikawa Hikaru que j’aime autant, je n’ai pas accroché. J’ai trouvé sa voix trop douce, parfois trop aiguë et ça manquait de passion. Ça n’allait pas non plus du côté de Chichiri doublé par Miyata Kōki à la place de Seki Tomokazu. Là encore, je n’arrivais pas à m’enlever de la tête la performance de Seki Tomokazu. C’est dommage parce que la voix de Miyata Kōki aurait pu coller mais j’ai trouvé que les « nanoda » et autres « da » manquaient terriblement de naturel. En revanche, même si encore une fois, je préfère les seiyū de l’anime, j’ai bien aimé Konishi Katsuyuki dans le rôle de Hotohori, Minagawa Junko dans le rôle de Nuriko, Toriumi Kōsuke dans le rôle de Tasuki et Miyake Kenta dans le rôle de Mitsukake. Là où le changement de voix ne m’a pas dérangée c’est pour Suboshi et Amiboshi, tous les deux doublés par l’excellent Kakihara Tetsuya.
Gros casting donc pour Fushigi Yūgi Suzaku Ibun qui m’a fait passer un bon moment.