[PS Vita] NIL・ADMIRARI NO TENBIN TEITO GENWAKU KITAN
NIL・ADMIRARI NO TENBIN TEITO GENWAKU KITAN est un jeu de romance uchronique développé par IDEA FACTORY et édité par OTOMATE, sorti au Japon le 21 avril 2016 sur PS Vita.
Auras et mare mono

Menu du jeu.
L’histoire se déroule à l’an 25 de l’ère Taishō (qui dans la réalité n’a duré que quinze ans).
Pour sauver sa famille de la ruine, Kuze Tsugumi accepte d’épouser un homme dont elle ne connaît que le nom. Mais après que son jeune frère est mystérieusement trouvé immolé par le feu, un livre entre les mains, elle fait la rencontre, encore sous le choc, de deux membres du Fukurō, un organisme d’état chargé de mettre la main sur les mare mono, des livres ayant un impact particulier sur le lecteur. Les mare mono émettent une aura que peu de gens sont capables de voir et il se trouve que Tsugumi, suite à l’incident impliquant son jeune frère, est devenue capable de voir ces auras. Elle décide alors d’abandonner sa cage dorée pour découvrir le monde extérieur.
Ennuis et déceptions

Akira, Hisui et Hayato.
J’ai commencé par la route du personnage qui m’a poussé à acheter le jeu : Akira. L’histoire, sur fond de trahison, n’est pas mauvaise mais le malaise d’Akira inhibe bien trop la romance qui n’intervient qu’à la toute fin. Dommage. Après cette déception, j’avais peu envie de continuer avec Hisui et son air chérubin mais sa route s’est avérée moins légère que ce que je craignais. Au contraire, l’air innocent de Hisui cache une personnalité bien plus sombre et plus complexe. Bonne surprise, donc. Par contre, Shōgo est aussi insupportable qu’il en a l’air. Sa route a été la plus pénible à suivre mais un personnage secondaire a rendu la fin assez intéressante. La route de Shizuru est ma préférée malgré la fâcheuse tendance de l’écrivain à utiliser des mots français et des surnoms stupides. J’ai aimé la jalousie qui l’anime et son côté dérangé à la fin de l’histoire. Ensuite j’ai trouvé longue et ennuyante au possible la route de Rui et le personnage lui-même était assez plat. Enfin la route d’Hayato n’était pas extraordinaire non plus. Hayato est sympathique et très attirant mais j’ai trouvé que Nabari Yutaka prenait bien trop de place dans sa route.
Sept routes à suivre

Shōgo et Shizuru.
Le système de jeu est basique. Vous faites vos choix et une balance vous indiquera si vous vous dirigez du côté de la bonne ou de la mauvaise fin. Après un début d’histoire commun à tous les personnages, le jeu vous propose de choisir une route. Il y en a sept à suivre. Au début du jeu, seules quatre sont accessibles : celles de Kōgami Akira, Hoshikawa Hisui, Ukai Shōgo et Migawa Shizuru. Celle de Sagisawa Rui se débloque quand vous avez terminé les quatre premières et celle d’Ōzaki Hayato se débloque quand vous avez achevé celle de Rui. Puis dans la route d’Hayato, vous pouvez ensuite bifurquer sur celle du personnage mystère qui aurait mérité une route à part entière.
Féministe mais pas trop

Hayato et Rui.
Une histoire qui se déroule dans l’ère Taishō pouvait nous faire espérer une héroïne forte mais Tsugumi, même si on peut lui reconnaître beaucoup de bonne volonté et un fort désir d’indépendance, reste assez passive, comme la majorité des héroïnes d’Otomate. En revanche, du côté des personnages secondaires, on saluera des personnages plus que bienvenues : la flamboyante Tokomiya Shiori qui dirige le Fukurō et la pétillante Masaki Koruri, apprentie journaliste.
Du côté des personnages masculins, presque tous clament ne pas vouloir faire de discriminations sexistes mais leurs actes finissent bien sûr par aller à l’encontre des belles paroles. Le jeu se veut féministe mais on ne sort pas des sentiers battus.
Bonnes prestations

Hayato, Shōgo, Shizuru, Hisui, Rui, Akira et Tsugumi.
L’opening theme, sanctuary, interprété par Annabel est assez agréable à entendre mais ne laisse pas un souvenir impérissable. L’ending theme, Honoo no tori, par Suara n’est pas trop mal non plus. Les musiques du jeu collent bien à l’ambiance et restent longtemps en tête. J’ai particulièrement aimé la piste 13, Kyūchō no hangeki.
Du côté des seiyū, Kaji Yūki (Hayato), Okamoto Nobuhiko (Akira), Ōsaka Ryōta (Hisui) et Kimura Ryōhei (Shōgo) livrent de bonnes prestations mais j’ai particulièrement été emballée par Suzumura Ken’ichi (Shizuru) qui décidément excelle dans ce genre de rôle mielleux. Sakurai Takahiro a aussi été très bon quand il s’agissait d’exprimer la colère de Rui. Le reste du temps, c’était un peu plat à l’image du personnage. Mon plus grand bonheur a été d’entendre l’excellent Midorikawa Hikaru qui m’a fait amèrement regretter que Nabari Yutaka n’ait pas eu une route digne de ce nom.
Site officiel : http://www.otomate.jp/nil-admirari/
1 réponse
[…] pas grand-chose chez moi. En revanche, j’ai évidemment aimé Okamoto Nobuhiko (Akira dans NIL・ADMIRARI NO TENBIN TEITO GENWAKU KITAN) dans le rôle de Yang et Toyonaga Toshiyuki dans celui d’Orlok. Mention spéciale à […]